Témoignages des parents sur Les Didascalies
Si les enfants sont les premiers concernés par une inscription dans la structure Les Didascalies, que ce soit pour une scolarité en primaire, pour du coaching concernant les jeunes inscrits dans des cours à domicile, ou pour se socialiser; il ne faut pas oublier que c’est aussi important pour les parents. C’est pourquoi nous leur avons posé plusieurs questions afin de déterminer ce que Les Didascalies ont pu changer dans leur vie également.
Parmi les parents sollicités, quatre ont pour l’instant répondu à nos question, Axelle, Julie, Agnès et Marie*.
La fille d’Axelle, Capucine, âgée de 6 ans et demi, présente un haut potentiel intellectuel , et ne parvenait à s’adapter à aucune école : son ennui quasi permanent dans les apprentissages avait provoqué un refus scolaire. Tom, le fils de Julie, n’avait aucune motivation pour travailler, il est inscrit aux Didascalies pour du coaching sur ses cours au CNED. La fille de Marie, Julie, âgée de 15 ans, a rencontré des difficultés à l’école depuis la maternelle à cause de sa dys , ce qui ne s’est pas arrangé par la suite : harcèlement scolaire de la part de ses pairs et incompréhension de la part des équipes éducatives. Elle a fini par se replier sur elle-même au point de développer une phobie sociale : elle n’osait plus sortir de chez elle et avait peur d’interagir avec les autres. Enfin, le fils de 13 ans d’Agnès, Nathan, a quitté le système scolaire classique depuis près d’un an care il souffrait de harcèlements depuis la classe de 6 ème, et de ce fait, de phobie scolaire.
Avez-vous vu des changements significatifs dans le comportement de votre enfant?
Elles sont toutes affirmatives : Capucine s’ennuie moins car la structure “s’harmonise pleinement à ses goûts, sa curiosité, ses besoins et son appétit”. Julie affirme que l’accompagnement des Didascalies dans son programme de 3ème lui “a appris à s’organiser d’une part et à ne plus voir le travail scolaire comme une contrainte”. Elle note également que les temps de projet lui ont permis de mettre en corrélation ses apprentissages théoriques avec des apprentissages pratiques. Marie aussi est ravie des changements observés chez sa fille : elle n’a plus mal au ventre à l’idée d’aller à l’école, elle remange et est contente d’aller à l’école, c’est même elle qui a demandé à y venir trois jours par semaine au lieu de deux! Enfin, d’après Agnès, son fils est vraiment plus apaisé et plus tranquille depuis son arrivée chez Les Didascalies. Il ne souffre plus d’angoisses et même les relations avec les membres de sa famille se sont améliorées.
Avez-vous noté une baisse du niveau de prise en charge médicale si existante?
La fille de Marie avait déjà arrêté les nombreuses prises en charge médicales avant même d’être inscrite aux Didascalies. Le fils de Julie n’avait aucune prise en charge médicale avant, et n’en a toujours pas. En revanche, Axelle et Agnès ont noté un espacement plus important des visites de leur enfant chez le psychologue.
Trouvez-vous que votre enfant est plus sociable qu’avant?
Si Tom et Nathan n’avaient aucun problème de sociabilité, Les Didascalies leur ont permis de pouvoir “continuer à s’épanouir sur ce plan en créant rapidement de nouvelles relations solides”. Pour Capucine, qui avait du mal à interagir avec les enfants de son âge, elle semble, pour Axelle, moins en décalage avec eux depuis qu’elle vient aux Didascalies : “j’observe qu’elle est devenue plus sociable avec les enfants de son âge”. Pour Julie, qui avait plus de difficultés, elle s’est fait de nombreux amis aux Didascalies et elle voit d’autres personnes, ce qui est une véritable victoire pour Marie, même si elle a encore du mal à se sociabiliser avec les jeunes qu’elle ne connaît pas et qui ont le même âge qu’elle.
Trouvez-vous votre enfant plus épanoui depuis qu’il va aux Didascalies?
À entendre Axelle, sa fille est plus épanouie depuis qu’elle vient aux Didascalies alors qu’ “ elle se fanait au fil des mois depuis son entrée au CP”. Elle semble avoir retrouvé un équilibre et n’a plus de maux de ventre les dimanches soir, ni les matins d’école. Marie affirme aussi avec un grand “oui” que sa fille est clairement épanouie depuis qu’elle vient sur la structure, alors qu’elle ne pouvait plus du tout se rendre à l’école, elle refuse maintenant de louper un seul jour aux Didascalies, même lorsqu’elle est malade! Pour Julie, son fils est tout simplement “un adolescent bien dans ses baskets” depuis qu’il fréquente la structure, et il a même mûri! Enfin, d’après sa mère, Nathan semble plus épanoui au fil de l’année, et rassuré de ne plus être au collège classique. Autant dire que Les Didascalies semblent aider grandement au développement personnel de chacun, quel que soit ses soucis.
La différence d’âge entre les jeunes inscrits chez Les Didascalies vous pose-t-elle problème? Pourquoi?
D’après les mamans interrogées, cette différence d’âge est une véritable richesse pour le développement des enfants et a eu un réel impact sur leur quotidien scolaire. Ainsi, les enfants apprennent l’entraide, la patience et la tolérance, des valeurs qui se perdent dans notre société actuelle, selon Julie.
Trouvez-vous les méthodes/aides d’apprentissage des Didascalies assez efficaces?
La fille d’Axelle suit les Cours Didascalies pour le primaire et elle trouve que la méthode d’apprentissage, qui utilise les centres d’intérêt de l’enfant et la réalisation de projet “est la clé pour maintenir une bonne motivation, éviter la répétition et l’ennui”, et que le petit effectif est un réel atout pour l’apprentissage de chacun.
Tom, le fils de Julie, bénéficie d’un coaching en soutien des cours du CNED, sans lequel il aurait eu du mal à se motiver et à s’organiser. Selon Julie “le coaching est un support important pour un premier pas vers l’autonomie”. Agnès partage cet avis.
Enfin, la fille de Marie ne bénéficie ni de cours, ni de coaching, faute de moyens, mais si elle avait pu, elle aurait pris le coaching. Dans tous les cas, elle trouve que ce qui est proposé aux Didascalies est parfait pour sa fille et salue grandement le travail des encadrantes de la structure.
Pensez-vous que votre enfant serait maintenant capable de réintégrer le système scolaire classique? Si non, pourquoi?
L’une des principales différences des Didascalies avec le système scolaire classique est le nombre d’enfants très réduit. En effet, chaque enfant bénéficie d’un accompagnement individuel et personnalisé, chose qui serait impossible dans une classe traditionnelle. Axelle partage cet avis : “Je ne pense pas que Capucine pourrait apprendre dans une classe de 20 à 25 enfants. Dès qu’il y a un groupe ou une collectivité elle « décroche » car il faut suivre le rythme commun imposé par l’adulte référent, ainsi elle s’ennuie très vite, ce rythme est source de stress pour elle.”
Il en est de même pour Marie. Pour elle, cette option n’est pas envisageable car cela ne serait “ pas possible de la mettre avec des gens de son âge “.
En revanche, pour Tom, la réintégration du système scolaire classique est prévue. “Il a choisi de réintégrer une formation Bac Professionnel conduite et gestion d’une entreprise du secteur canin en septembre prochain”. Néanmoins, il serait encore trop tôt, d’après elle, pour dire qu’il est prêt mais “sa motivation est encourageante”.
Julie a ensuite ajouté que “les Didascalies ont soutenu son projet et ont eu un rôle déterminant dans l’intégration de cette nouvelle étape. “
Enfin, d’après Agnès, son fils ne peut pour l’instant pas réintégrer le collège mais elle n’exclue pas cette option pour le lycée.
Si vous deviez changer quelque chose concernant Les Didascalies (fonctionnement, horaires, personnel, pédagogie…) qu’est-ce que ce serait?
Julie aurait aimé que son fils soit évalué, même si elle a conscience que le coaching n’implique pas cette notion, toutefois, il serait possible d’envisager à l’avenir l’organisation de moments de contrôles avec les évaluations proposées par le CNED.
Marie trouve que la structure est parfaite, même si le coût de l’école est un peu élevé en complément du CNED. Pour cette raison, Les Didascalies sont en perpétuelle recherche de mécénats et de partenariats afin de diminuer les coûts de scolarité pour les enfants, et ainsi d’être plus accessible.
Enfin, Axelle, avec beaucoup d’humour, propose de “faire un trou dans le plafond afin de voir le ciel et avoir plus de lumière”.
Les retours sur la structure sont donc globalement positifs, même s’il y a toujours des améliorations qui peuvent être apportées, ce à quoi les fondatrices ne cessent de réfléchir afin de faire évoluer Les Didascalies.