La phobie scolaire
D’après la définition du Larousse, la phobie scolaire ou refus scolaire anxieux est la « situation où l’enfant refuse d’aller à l’école pour des raisons irrationnelles ».
« Irrationnelles » pas toujours…
phobie scolaire
Si l’on en croit les divers témoignages qui fleurissent sur le net, la phobie scolaire peut être causée par une multitude de choses. Ainsi, on peut lire des témoignages faisant état de pressions scolaires de la part des enseignants et des établissements, de harcèlement de la part des autres élèves, voire même d’acharnements de la part de certains enseignants. Certains témoignages mentionnent la rigidité de la pédagogie de l’éducation nationale qui ne pense qu’à l’apprentissage et pas à l’épanouissement de l’élève. On leur a dit que
vvvvvvvvvvvvvvvvleur enfant n’était pas adapté au système éducatif !
D’autres témoignent ne pas comprendre eux même pourquoi du jour au lendemain alors, qu’ils sont bien intégrés et sont bons élèves, ils n’ont pas pu aller à l’école, au collège ou au lycée.
D’après le Larousse, « on peut identifier plusieurs mécanismes à l’origine de ce symptôme : angoisse de séparation chez les plus jeunes, anxiété plus généralisée chez les grands enfants, phobie sociale, agoraphobie. »
Tant de raisons qui font sans doute que ce mal est si mal compris.
Trop souvent les élèves souffrants de phobie scolaire sont incompris. On les pense capricieux, en pleine crise d’adolescence, en phase de rébellion et ils sont même parfois taxés de fainéants par les enseignants, les chefs d’établissement ou même les autres élèves…
Pourtant, ceux qui ont déjà connus cette situation le savent, les élèves souffrant de phobie scolaire n’ont pas perdu leur soif d’apprendre, la volonté de réussir ou d’obtenir leur diplôme.
Malgré cela, la peur est plus grande. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas, c’est qu’ils ne peuvent pas.
Cette peur est responsable de nombreuses manifestations anxieuses majeures, qui sont, toujours d’après le Larousse « somatisations, détresse émotionnelle, agitation au moment de partir à l’école ou par anticipation, ayant pour conséquences des stratégies d’évitement (errance). Une dépression lui est souvent associée, aggravée par l’appauvrissement des contacts sociaux. »
Une peur bien réelle, une peur qui rend malade, une peur qui conduit bien souvent à la déscolarisation puis à la dé-sociabilisation.
